avec Loren Goldner
Thèmes de l'émission
Introduction
Bref tracé du parcours politique/militant de Loren Goldner
I) De la singularité de l'approche du capitalisme proposée par Loren Goldner
De la nécessaire compréhension du Capital de Karl Marx comme phénoménologie du capitalisme - Porter une vision de la totalité sur le capitalisme à travers le concept de "capital social total" - Présentation du"capital fictif", données empiriques à l'appui - La "dévalorisation" : des crises brutales "d'assainissement du capital" d'antan jusqu'à la dévalorisation rampante qui prévaut depuis 45 ans - Le pillage ou l'expression de l'échange de "non-équivalent", permanence de l'accumulation primitive - La réalité plus large que recouvre la notion de "non-reproduction" - "pillage" et "capital fictif" : les deux bouts d'une même chaine d'accumulation du capital - Le capital fictif déduit à partir du schéma de reproduction du capital social total, production (biens de production - biens de consommation)/consommation (biens de productions-biens de consommation) de Marx - Le rôle de l’État (en particulier américain) : empêcher la "dévalorisation définitive "en organisant la "dévalorisation rampante" à l'échelle planétaire depuis la fin des années 60/début des années 1970 (Politiques budgétaires, monétaires, consommation improductive de valeur, politiques "austéritaires" de pillage institutionnel) - La dette publique comme moteur de l'expansion de la dette privée - Sur la prochaine étape de la crise - A propos d'un éventuel retour au "protectionnisme"et à la "guerre commerciale" dans des économies interdépendantes à l'échelle globale -Décryptage de la politique américaine actuelle : entre réponse aux tensions internes et opportunisme de la classe dirigeante US - Rappel sur le marxisme comme critique de l'économie politique et non pas nouvelle économie politique ; le capital n'est pas un "sujet automate" mais une réalité déterminée par la dialectique de la lutte des classes -
II) Impérialisme/Antiimpérialisme : considérations critiques
Distinction entre la notion d'impérialisme proposée par Vladimir Lénine et celle avancée par Rosa Luxemburg - Réfutation sommaire des critiques de Henryk Grossman et Paul Mattick contre les réflexions luxemburgiennes développées dans "L'accumulation du capital" - Les apories de la notion d'impérialisme chez Lénine - De quelques positions moralistes, réactionnaires, et autres catégories factices découlant de l'antiimpérialisme marxiste-léniniste - L'alliance tiers-mondisme et postmodernisme dans la contre-révolution amorcée dès la fin des années 60 - Le postmodernisme, une idéologie réactionnaire : autour de l'inspiration heideggerienne de la révolution islamique iranienne et des compromissions foulcadiennes - Le nationalisme allemand/nazisme comme source idéologico-politique du tiers-mondisme - Le rôle de l'extrême-gauche dans le recyclage des composantes réactionnaires du tiers-mondisme - Le sommeil du prolétariat occidental engendre des monstres tiers-mondistes - La fonction de la gauche étatique dans la transition entre la domination formelle et la domination réelle du capital - La gauche étatique comme déclinaison de l’État populaire - Le soubassement matériel du marxisme mécanique/étatique/scientiste (opposée à la dialectique matérialiste marxienne) : la transition vers le règne de la plus-value relative opérée par la gauche étatique ; pertinence de la pensée de Karl Korsch - Considérations critiques sur le théoricisme positiviste sévissant dans les sphères décomposées de la "marxologie radicale pacificatrice" : Temps Critique, Wertkritik... -
I) De la singularité de l'approche du capitalisme proposée par Loren Goldner
De la nécessaire compréhension du Capital de Karl Marx comme phénoménologie du capitalisme - Porter une vision de la totalité sur le capitalisme à travers le concept de "capital social total" - Présentation du"capital fictif", données empiriques à l'appui - La "dévalorisation" : des crises brutales "d'assainissement du capital" d'antan jusqu'à la dévalorisation rampante qui prévaut depuis 45 ans - Le pillage ou l'expression de l'échange de "non-équivalent", permanence de l'accumulation primitive - La réalité plus large que recouvre la notion de "non-reproduction" - "pillage" et "capital fictif" : les deux bouts d'une même chaine d'accumulation du capital - Le capital fictif déduit à partir du schéma de reproduction du capital social total, production (biens de production - biens de consommation)/consommation (biens de productions-biens de consommation) de Marx - Le rôle de l’État (en particulier américain) : empêcher la "dévalorisation définitive "en organisant la "dévalorisation rampante" à l'échelle planétaire depuis la fin des années 60/début des années 1970 (Politiques budgétaires, monétaires, consommation improductive de valeur, politiques "austéritaires" de pillage institutionnel) - La dette publique comme moteur de l'expansion de la dette privée - Sur la prochaine étape de la crise - A propos d'un éventuel retour au "protectionnisme"et à la "guerre commerciale" dans des économies interdépendantes à l'échelle globale -Décryptage de la politique américaine actuelle : entre réponse aux tensions internes et opportunisme de la classe dirigeante US - Rappel sur le marxisme comme critique de l'économie politique et non pas nouvelle économie politique ; le capital n'est pas un "sujet automate" mais une réalité déterminée par la dialectique de la lutte des classes -
II) Impérialisme/Antiimpérialisme : considérations critiques
Distinction entre la notion d'impérialisme proposée par Vladimir Lénine et celle avancée par Rosa Luxemburg - Réfutation sommaire des critiques de Henryk Grossman et Paul Mattick contre les réflexions luxemburgiennes développées dans "L'accumulation du capital" - Les apories de la notion d'impérialisme chez Lénine - De quelques positions moralistes, réactionnaires, et autres catégories factices découlant de l'antiimpérialisme marxiste-léniniste - L'alliance tiers-mondisme et postmodernisme dans la contre-révolution amorcée dès la fin des années 60 - Le postmodernisme, une idéologie réactionnaire : autour de l'inspiration heideggerienne de la révolution islamique iranienne et des compromissions foulcadiennes - Le nationalisme allemand/nazisme comme source idéologico-politique du tiers-mondisme - Le rôle de l'extrême-gauche dans le recyclage des composantes réactionnaires du tiers-mondisme - Le sommeil du prolétariat occidental engendre des monstres tiers-mondistes - La fonction de la gauche étatique dans la transition entre la domination formelle et la domination réelle du capital - La gauche étatique comme déclinaison de l’État populaire - Le soubassement matériel du marxisme mécanique/étatique/scientiste (opposée à la dialectique matérialiste marxienne) : la transition vers le règne de la plus-value relative opérée par la gauche étatique ; pertinence de la pensée de Karl Korsch - Considérations critiques sur le théoricisme positiviste sévissant dans les sphères décomposées de la "marxologie radicale pacificatrice" : Temps Critique, Wertkritik... -
III) Esquisse d'une perspective révolutionnaire