Affichage des articles dont le libellé est Le militantisme stade suprême de l'aliénation. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Le militantisme stade suprême de l'aliénation. Afficher tous les articles

jeudi 5 janvier 2017

Contre la politique : Pas un seul cheveu blanc n'a poussé sur nos rêves - Maresia DALLUA (parution)


Éditions Séléné 69p. 4€
contacter les éditeurs leshabitantsdelalune@yahoo.fr


Après une trépidante saison de batailles contre le monde de l'argent, alors que l'initiative collective a tissé les fils d'une communauté possible, comment éviter que le retour de "la politique" ne dévore nos cœurs et nos têtes ? Alors que les luttes sociales s'éteignaient les unes après les autres, nous avons continué à nous battre et a nous organiser. Mais quelques années plus tard, absolument indifférents aux conséquences qu'engendrait la paix sociale sur nos organisations, notre histoire basculait dans l'aliénation militante et le sectarisme le plus absolu. 
Aujourd'hui. nous ressentons le besoin brûlant de soumettre cette expérience à la critique de tous ceux qui agissent dans une perspective d'abolition de la calamité capitaliste. (...)
Nous ne voulons pas d'une "liberté" qui consiste a être libre d'exploiter ou d'être exploité, nous ne voulons plus d'exploitation. 
Nous ne voulons pas de riches moins riches et de pauvres moins pauvres, nous ne voulons plus qu'existent les classes sociales. 
Nous ne voulons pas être libres de travailler ou faire travailler, nous voulons la seule véritable liberté imaginable : celle que possède une communauté d'hommes et de femmes, disposant librement du temps comme champ d'épanouissement de leur activité humaine. 
Pas un seul cheveu blanc n'a poussé sur nos rêves!


NOTE VOSSTANIE

Aussi stimulant que plombant. On nous avait déjà prévenu il y a longtemps. Une piqure de rappel c'est toujours bon et bien. Histoire simplement de ne pas oublier qu'il ne faut pas trop perdre son temps...On pouvait déjà conclure pendant une émission sur le Portugal de 1974 "A l'époque dès que se créait une organisation elle en venait toujours à être manipulée par des avant-gardes ou des chefs qui n’étaient bien souvent pas des prolétaires et qui donc, ne comprenaient rien aux raisons de la lutte. Ceci est même valable pour des groupes dont les positions étaient justes historiquement et dont les prétentions et l’arrogance était entretenue par leurs fragilités. Mais il n’en était pas moins léniniste et autoritaire dans leur manière d’être. Les révolutionnaires ont aussi démontré dans leur grande majorité qu’ils sont une partie du problème et non une partie de la solution." L'Histoire réfléchissante est-elle possible ?


mercredi 11 juin 2014

Le Militantisme Stade Suprême de l'Aliénation - LA SUITE... ! (1974)

LE MILITANTISME
STADE SUPREME DE 
L'ALIENATION
-
SUITE...



A la fin des années 1990 le groupe A.D.E.L (Association Documentation Edition Liaisons) re-publiait le texte: Le Militantisme Stade Suprême de l'Aliénation pour continuer et achever notre démarche de l'époque nous livrons donc ici la deuxième partie du texte de l'O.J.T.R (Organisation des Jeunes Travailleurs Révolutionnaires) publiée en 1974. Cette deuxième partie éclaire bien sûr la première...


EXTRAIT 

"Bien que dans "Le Militantisme..." nous parlions d'action et d'organisation, il nous a été reproché de prêcher la démission et la passivité comme mode de salut. En variante, l'on nous a ac­cusé d'être en contradiction avec nous même et d'être les plus hypocrites des militants puisque nous critiquions le militantisme tout en continuant à agir.

Nous n'avons pas fait la critique de l'action mais de la passivité.

Ce n'est pas nous ce sont les militants qui ont proclamé leur activité distincte, complémentaire et supérieur à celle qui serait spontanément inorganisée de la classe. Ils l'ont appelé "militantisme". 

Nous n'avons fait que dire que l'activité prolé­tarienne spontanée, même si elle s'exprime encore bien timidement, est DEJA communiste et que, au contraire le militantisme ne l'est pas. C'est du délire que de prétendre contre nous, avoir le monopole de l'action et donc de se substituer totalement à la classe. Se poser la question « que faire? », courir après l'action, c'est montrer que l'on est séparé du mouvement communiste. Le communiste, même s'il a une stratégie consciente ou s'il s'occupe de théorie; ne sépare pas son activité des motivations, de la situation qui le pousse à agir. Le militantisme, du point de vue du commu­nisme, c'est à dire aussi du point de vue des besoins du militant ce n'est pas l'action, c'est s'agiter pour ne pas changer. Autant que les militants proprement dit, la brochure a dérangé cette couche de sympathisants qui baigne dans l'idéologie militante sans vouloir en payer le prix. On s'enrage d'autant plus de voir le militantisme mis en cause que l'on se sent coupable de ne pas militer."





EN TELECHARGEMENT


Nous tenons à remercier notre camarade John sans qui la mise à disposition de certains documents ne serait pas possible.