Avant que l'idéologie sportive* ne se déverse par tonnes, ceci sans interruptions, nous invitons les lecteurs à se munir au moins d'un titre de Jean-Marie BROHM
THEORIE CRITIQUE D'UN OPIUM DU PEUPLE
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La tyrannie sportive que les divers despotismes, États totalitaires et régimes policiers ont toujours choyée comme une structure de contrôle politique s’est aujourd’hui affirmée dans l’interminable série des circenses où se renforcent le populisme, l’aliénation culturelle et la servitude volontaire. Les clameurs du stade, les « ferveurs », les « passions » et les « vibrations » sportives célébrées avec tant de complaisance par les idéologues postmodernes, loin d’être une manifestation de la « démocratie égalitaire », débouchent sur une nouvelle forme d’intégrisme : l’intégrisme des foules vociférantes, du culte de la performance, de l’abrutissement populaire par « la monstrueuse mécanique du divertissement » (Theodor W. Adorno, Minima Moralia. Réflexions sur la vie mutilée, Paris, Payot, 2001). Editions Beauchesne 2006.
Voir aussi le Les Meutes sportives : Critique de la domination ed. L'Harmattan peut-être plus complet mais plus volumineux et plus cher.
* Coupe d'Europe de footbabal, course de vélo, et jeux olympiques à Londres.