VOSSTANIE
Est un groupe politique révolutionnaire classiste* se réclamant de la Gauche communiste (1) ainsi que des conseils ouvriers. (2)
Son but est la lutte pour l'abolition du capitalisme sous toutes ses formes (régulée ou nationale, à visage humain ou participatif etc...), la loi de la valeur, le salariat ou tout autre système d'exploitation, soumission du travail au capital ou de l'homme par l'homme.
Elle combat toutes les formes de  hiérarchies humaines basées sur la science, le sexe, la couleur de la  peau, le diplôme ou le  mandat "révélé" ou politique bourgeois. Mais  aussi les conséquences de l'informalité organisationnelle qui débouche  sur le tribalisme politique et ses hiérarchies cachées fussent-elle  "libertaire". Elle revendique l'unicité de l'espèce humaine et lutte  pour l'abolition des nations, frontières, drapeaux, classes.
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Notre organisation lutte pour la destruction de L'Etat et du capitalisme. Nous ne luttons pas pour "la régulation du libéralisme", un "commerce équitable ", "l'autogestion", ou la "nationalisation"  de l’économie mais pour l'abolition consciente    par la classe ouvrière elle même des rapports sociaux  capitalistes et ses différentes formes d'aliénation (salariat et travail,  production de marchandises, argent, médiations, religions) ceci à une échelle mondiale. Nous considérons les différentes expériences "socialistes" ou des régimes dits "communistes" comme capitaliste d'Etat. Elles relèvent d'une conception putschiste et réactionnaire (nationalisme, défense de l'Etat, auto-promotion de la petite-bourgeoisie arriviste) de la révolution. Ces expériences sont à la fois propres aux formes d'accumulation historique du capitalisme au mode d'organisation autoritaire et à la forme parti.
Remplacer un bourgeois par un "prolétaire" pour l'administration du pouvoir bourgeois dans le procès capitaliste ne change rien à l'affaire. En résumé nous ne souhaitons pas de "prisons" fussent-elles auto-gérées par des "camarades sincères"...
Nous combattons toutes les formes d'idéologies nationalistes racistes ou identitaires, d’"indépendance nationale", de "droit des peuples à disposer d’eux-mêmes", "d'autonomisme" ou de "régionalisme" "d'éthnisme " ceci quelque soit leur prétexte.
Les idéologies nationalistes, racistes et identitaires visent à faire prendre  parti pour une fraction ou    une autre de la bourgeoisie. Elle mène toujours les prolétaires à     se dresser les uns contre les autres et à s’entre-massacrer. Derrière  ses "idées" se cachent toujours des stratégies de conquête du pouvoir  politique et économique des exploiteurs ou des nouvelles bourgeoisies /  classes ascendantes ou simplement en décomposition. Il en va de même des organisations aux idées  "généreuses" qui veulent faire notre "bonheur" malgré nous.
Ses    "tactiques" ou stratégies à la petite semaine, dont les aficionados de la réunionite sont friands débouchent systématiquement sur les  "front populaire" , "front anti-fasciste" "front    unique" ou "vote sans illusions". Nous combattons donc tous ceux qui mêlent les intérêts du    prolétariat à ceux d’une fraction de la    bourgeoisie car elle ne sert qu’à contenir et    détourner la lutte du prolétariat de ses objectifs maximums.
Il en va de même des syndicats dont l'intégration progressive à la  structure étatique les a transformés en courroies de transmission et en  garants de l’ordre capitaliste au    sein du prolétariat. Ils ne sont plus des lieux de luttes ou de  résistances des travailleurs. Le syndicalisme n'a débouché que sur la  professionnalisation des militants,  qui n'obéit maintenant qu'a sa  propre survie de structure. De base ou à prétention "révolutionnaire" il  ne sert qu’à encadrer la    classe ouvrière et à saboter ses luttes sous couvert de mythologie,  de folklore et de phraséologie démagogique sur  la "grève générale".  
Pour son    combat, la classe ouvrière doit unifier ses luttes en    prenant elle-même en charge leur extension et leur    organisation, par les assemblées générales    souveraines et des comités de délégués,    élus et révocables à tout instant par    ces assemblées. Mais nous nous devons aussi d'éviter de prendre toutes les formes d'auto-organisation  comme une fin en soi, garantes par essence d'un but et d'objectifs  révolutionnaires. Voila pourquoi nous nous méfions de  l'institutionnalisation et du formalisme politicien mais aussi de la  rhétorique du démocratisme-radical. 
Nous considérons que le prolétariat est la seule classe capable de mener à    bien la révolution communiste. Cette lutte révolutionnaire    conduit obligatoirement la classe ouvrière à     une confrontation avec l’Etat . Pour détruire    le capitalisme, la classe ouvrière devra renverser    tous les Etats et établir son rapport de force à l’échelle mondiale : le pouvoir    international des conseils ouvriers, regroupant l’ensemble    des prolétaires.
Nous ne représentons que des objectifs partiels d'une  d'organisation. La nécessité et la justesse de notre résistance et  combat ne se fera qu'avec la manifestation en acte  ou pratique de nos  frères de classe sur le terrain des luttes et l'unification mondiale de celles-ci.  
Notre rôle n’est ni    d’"organiser la classe ouvrière",    ni de "prendre le pouvoir" en son    nom., de jouer les "libérateurs de paroles" ou de propager la  "bonne parole auto-gestionnaire".
Nous  faisons partie de la classe ouvrière et intervenons en tant que tel sur  nos lieux de travail , mais aussi en tant qu'organisation constituée.  Nous ne nous considérons pas comme extérieurs ou à l'avant-garde d'un  mouvement que nous éclairerions de nos scintillantes lumières  "scientifiques". Ainsi nous ne nous reconnaissons pas dans le léninisme et  ses avatars (bordiguismes, trotskysmes, néo-mao/stal,) avec qui nous sommes en complète  opposition.
Nous ne vantons pas plus l’action    secrète ou clandestine d'une petite minorité armée, car cette conception se situe en    complète opposition avec la notre et à la violence de classe qui    relève de l’action de masse consciente et organisée    du prolétariat.
« Le  terrorisme gauchiste et le terrorisme étatique,  quoique leurs mobiles soient incomparables, sont les deux mâchoires du  même piège à cons… » (3)
Face aux coups assenés quotidiennement par l'ordre capitaliste  (exploitation, contrôle social, tonnes d'idéologies déversées) nous  sommes poussés à l'organisation, à la résistance et au combat révolutionnaire pour transformer pratiquement nos conditions de vie. 
NOS MOYENS et ACTIVITES
- Formation théorique et politique. 
- Etude des moyens de notre lutte. 
- Production d'outils militants et de contre-propagande.
- Intervention comme organisation ou pas sans exclusivités de lieux.
- Construction et utilisation d'une web-radio
- Construction et utilisation d'une web-radio
...à suivre
* Notre combat adopte un point de vue de classe. Classe contre classe. Nous sommes des ouvriers et des employés.
(1) Sans être exclusif parce que nous ne considérons pas que l'histoire s'est arrêtée en 1920.
(2) Contre le fétichisme organisationnel et le "conseillisme" comme idéologie.
(3) J-P Manchette in NADA.