Il y a 15 ans on écrivait et distribuait ça.
l'atmosphère n'était pas forcement la même...
Fascisme, Démocratie
Choisis ton exploitation camarade ?
«Les ouvriers doivent toujours et partout combattre le capitalisme, et peu importe s'il se sert des formes de gouvernement démocratiques ou fascistes. Aussi bien sous le fascisme que sous le démocratie, les travailleurs salariés sont exploités par le capital» Räte-Korrespondenz n°14 déc. 1935
Lorsque l'on sait que la Chambre des députés de 1936, mêlée en 1940 au Sénat, vote en faveur de Pétain par 569 voix contre 80 ; et que, pour l'essentiel, les orientations économiques et sociales du régime de Vichy ainsi que le personnel de l'administration et des affaires sont conservés par la « Libération » , il faut bien que notre temps soit écrasé sous des tonnes d'idéologie pour ne pas voir le peu de réalité de l'opposition entre « fascisme » et « démocratie », « droite » et « gauche ».
Le développement du capital entraîne comme conséquence l'obéissance du prolétariat, par l'intégration douce ou violente des structures de contestations (Gestion de la force de travail par les organismes syndicaux, bureaucratie, folklore de la grève gymnastique, dressage, idéologie, etc.). Sur le terrain de l'extraction de la plus-value, la concurrence avec les autres capitaux s'imposent chaque jour et avec elle, l'intensification de l'exploitation.
Le démantèlement des « acquis sociaux » obtenus par les combats ouvriers et les concessions du capitalisme après la 2ème guerre mondiale, amène certains à redécouvrir une logique qui n'a jamais disparue: le processus capitaliste. Les économistes bourgeois, les régulateurs de tous poils, les marionnettes « Attac-istes » ou les promoteurs du « capitalisme à visage humain », ne font que retarder l'affrontement des classes en aménageant leurs places, aussi précaires soit-elles.
Que le pouvoir puisse être, ou soit, aux mains des Partis ou organisations dites « ouvrières » ne changerait qu'une chose : la démagogie ouvriériste serait encore plus accentuée, mais elle n'épargnerait pas aux ouvriers la répression la plus sévère, si celle-ci devenait nécessaire. Le triomphe du capital n'est jamais aussi total que lorsque les travailleurs se mobilisent pour lui !
Quand les organisations bourgeoises et gauchistes croient faire preuve d'extrémisme ou de radicalité en criant au fascisme et en invitant à se mobiliser pour le « moins pire », elles évitent de critiquer l’État comme outil de gestion du capitalisme.
L'essence de l'antifascisme consiste à lutter contre le fascisme en promouvant la démocratie bourgeoise, donc à ne pas lutter contre le capitalisme.
Pour nous protéger des excès du capital, l'antifascisme n'imagine que de se faire le champion de l'Etat fort et de reprendre « en moins pire » les mots d'ordre du Fascisme : Le bruit et l'odeur, toute la misère du monde, produisons Français, emplois bidons, éloge de l'entrepreneur individuel , poujadisme, militarisation de la société, remise en cause du droit de grève, etc. La fascisation des esprits et de la société a commencé.
La lutte pour la démocratie bourgeoise représente donc un puissant dérivatif pour arracher le prolétariat du terrain des luttes sociales et de l'affrontement inévitable des classes, et l'entraîner dans les voltiges contradictoires où l'Etat opère sa métamorphose de démocratie en Etat fasciste.
La matrice du fascisme c'est le capitalisme qui n'hésite pas à se faire autoritaire et ceci de manière « démocratique » !
Le seul antifascisme conséquent est de lutter partout et à chaque instant contre le capitalisme. Le Fascisme, c'est bien le capitalisme : le meilleurs des racismes, des darwinismes. Plus besoin de théories racistes ! Les forts écrasent les faibles, l'économie fait loi, le profit autorité. La division internationale du travail n'est-elle pas le plus grand des racismes ? Et la loi du profit ou de la plus value accumulée, l'exploitation et la précarité le plus grand des autoritarismes?
Le développement du capital entraîne comme conséquence l'obéissance du prolétariat, par l'intégration douce ou violente des structures de contestations (Gestion de la force de travail par les organismes syndicaux, bureaucratie, folklore de la grève gymnastique, dressage, idéologie, etc.). Sur le terrain de l'extraction de la plus-value, la concurrence avec les autres capitaux s'imposent chaque jour et avec elle, l'intensification de l'exploitation.
Le démantèlement des « acquis sociaux » obtenus par les combats ouvriers et les concessions du capitalisme après la 2ème guerre mondiale, amène certains à redécouvrir une logique qui n'a jamais disparue: le processus capitaliste. Les économistes bourgeois, les régulateurs de tous poils, les marionnettes « Attac-istes » ou les promoteurs du « capitalisme à visage humain », ne font que retarder l'affrontement des classes en aménageant leurs places, aussi précaires soit-elles.
Que le pouvoir puisse être, ou soit, aux mains des Partis ou organisations dites « ouvrières » ne changerait qu'une chose : la démagogie ouvriériste serait encore plus accentuée, mais elle n'épargnerait pas aux ouvriers la répression la plus sévère, si celle-ci devenait nécessaire. Le triomphe du capital n'est jamais aussi total que lorsque les travailleurs se mobilisent pour lui !
Quand les organisations bourgeoises et gauchistes croient faire preuve d'extrémisme ou de radicalité en criant au fascisme et en invitant à se mobiliser pour le « moins pire », elles évitent de critiquer l’État comme outil de gestion du capitalisme.
L'essence de l'antifascisme consiste à lutter contre le fascisme en promouvant la démocratie bourgeoise, donc à ne pas lutter contre le capitalisme.
Pour nous protéger des excès du capital, l'antifascisme n'imagine que de se faire le champion de l'Etat fort et de reprendre « en moins pire » les mots d'ordre du Fascisme : Le bruit et l'odeur, toute la misère du monde, produisons Français, emplois bidons, éloge de l'entrepreneur individuel , poujadisme, militarisation de la société, remise en cause du droit de grève, etc. La fascisation des esprits et de la société a commencé.
La lutte pour la démocratie bourgeoise représente donc un puissant dérivatif pour arracher le prolétariat du terrain des luttes sociales et de l'affrontement inévitable des classes, et l'entraîner dans les voltiges contradictoires où l'Etat opère sa métamorphose de démocratie en Etat fasciste.
La matrice du fascisme c'est le capitalisme qui n'hésite pas à se faire autoritaire et ceci de manière « démocratique » !
Le seul antifascisme conséquent est de lutter partout et à chaque instant contre le capitalisme. Le Fascisme, c'est bien le capitalisme : le meilleurs des racismes, des darwinismes. Plus besoin de théories racistes ! Les forts écrasent les faibles, l'économie fait loi, le profit autorité. La division internationale du travail n'est-elle pas le plus grand des racismes ? Et la loi du profit ou de la plus value accumulée, l'exploitation et la précarité le plus grand des autoritarismes?
Os Caseiros 1er Mai 2002
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