Les deux présentations sur la lutte des classes pendant la Révolution française ont pour objectif de montrer comment les travailleurs urbains et ruraux ont mené des luttes autonomes pour un monde meilleur, dépassant ainsi le contenu bourgeois de la Révolution et forgeant des expériences pour les combats à venir. Cette approche entend rappeler que la lutte des classes n'est pas un concept forgé de toute pièce. Aujourd'hui, face aux ravages du capitalisme dont les origines remontent à la fin du XVIIIe siècle, les prolétaires d'ici et d'ailleurs ne peuvent rien attendre d'un réformisme qui n'en finit pas de nous resservir les mêmes recettes miracles pour « humaniser » ce système.
VENDREDI 6 FÉVRIER A 19H30 PROJECTION DE 1788
De Maurice Failevic (1978, 1h40)
Dans un village en 1788, des paysans entrent en conflit avec le seigneur qui vend les terres communales et les dépossède ainsi d'un moyen de subsistance essentiel. Face à la crise économique et politique que traverse le pays, la perspective des États généraux et la rédaction des cahiers de doléances proposés par le roi, redonnent espoir aux paysans. Ce film décrit de façon éclairante la société rurale et les conflit de classes qui la traversent à la fin du XVIIIe siècle.
SAMEDI 21 FÉVRIER A 18H PRÉSENTATION ET DISCUSSION SUR LA LUTTE DES CLASSES
PENDANT LA RÉVOLUTION FRANÇAISE, 1ère PARTIE :
De la crise de la monarchie à sa chute (1787-10 août 1792)
De la crise de la monarchie à sa chute (1787-10 août 1792)
En 1789, la monarchie absolue et les structures économiques et sociales féodales sont en contradiction avec la montée en puissance de la bourgeoisie. La société est aussi traversée par la crise économique : hausse des prix, chômage, manque de terres pour les classes populaires et dette financière pour l’État. Alors que les conflits sociaux s'amplifient, la bourgeoisie espère des réformes : égalité des droits, libertés politiques et libéralisation de l'économie pour favoriser le commerce et l'industrie naissante. Les États généraux sont convoqués le 5 mai 1789 afin de régler le problème financier. Or, les événements qui en découlent vont permettre à la bourgeoisie d'accéder au pouvoir, alors que la mobilisation des travailleurs va mener à une radicalisation du processus révolutionnaire.
DIMANCHE 22 FÉVRIER A 16H PRÉSENTATION ET DISCUSSION SUR LA LUTTE DES CLASSES
PENDANT LA RÉVOLUTION FRANÇAISE, 2ème PARTIE :
De la République au coup d’État de Bonaparte (1792-1799)
De la République au coup d’État de Bonaparte (1792-1799)
La République proclamée, les divisions entre bourgeois s'accentuent. Les Montagnards, proches des petits propriétaires, réalisent que l'appui des travailleurs est nécessaire au triomphe de la Révolution. Mais la bourgeoisie girondine, proche des milieux d'affaires, ne n'entend pas ainsi. Elle est éliminée grâce aux travailleurs parisiens qui réclament, dans un contexte de guerre et de crise économique, la Terreur contre les accapareurs, les spéculateurs et les contrerévolutionnaires. Les dirigeants montagnards au pouvoir institutionnalisent et retournent la Terreur contre les travailleurs. La chute des premiers, le 9 Thermidor (27 juillet 1794), ne fera qu'amplifier le processus contrerévolutionnaire
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Le Rémouleur
Le Rémouleur
106, rue Victor Hugo 93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)
(M° Robespierre ou M° Gallieni)