"LE PROBLEME NE SE POSE DONC PAS EN TERMES DE "LIBÉRALISATION" OU "PAS DE LIBÉRALISATION", mais bel et bien en termes de lutte de classes. Le seul Front anti-gouvernemental possible est donc le front anti-capitaliste, c'est-à-dire celui qui existe déjà en puissance à partir du moment où la classe ouvrière a commencé à se battre sur son terrain - la lutte contre l'exploitation - et à se donner des formes d'auto-organisation dans lesquelles les vieux appareils de l'"opposition" n'entrent pratiquement pour rien; et que, de leur côté, les élèves et étudiants se sont mis en action, depuis la grève de Décembre 68 à Lisbonne jusqu'à la lutte actuelle de l'Université de Coimbra, sur des positions d'une radicalité qui les mettent directement aux prises avec les fondements du régime capitaliste.
Il va sans dire que l'immobilisme électoraliste de l'opposition traditionnelle - des "libéraux" au PC - est à l'heure actuelle le meilleur atout dont Caetano dispose pour maîtriser la situation extrêmement critique du capitalisme portugais dans la présente période."
Il va sans dire que l'immobilisme électoraliste de l'opposition traditionnelle - des "libéraux" au PC - est à l'heure actuelle le meilleur atout dont Caetano dispose pour maîtriser la situation extrêmement critique du capitalisme portugais dans la présente période."
Extrait des
CADERNOS DE CIRCUNSTANCIA - Juillet 1969
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