L’enfer continue.
De la guerre de 1940 à la guerre froide.
La Gauche communiste de France parmi les révolutionnaires (1942-1953)
L’enfer mondialisé !
Nous ne sommes pas uniquement « condamnés à vivre dans le monde où nous vivons », nous devons sans cesse revenir sur notre histoire, l’histoire du mouvement ouvrier. Nous gagnerons un avenir uniquement parce que nous aurons réinvesti notre passé pour le dépasser en l’assimilant.
L’analyse minutieuse et la critique sans concession de ce passé et des erreurs commises par nos camarades sont les seuls gages permettant de dépasser la situation présente. Nous constatons forcément, à la lecture de l’histoire passée, que leur situation politique n’était pas meilleure que la nôtre. Loin s’en faut !
« J’ai été jeté dans la vie en plein brasier révolutionnaire, écrivait Marc Chirik en 1949. C’était les années glorieuses de la Révolution d’Octobre ! Depuis, cela va faire trente ans que j’ai parcouru physiquement et moralement tous les degrés du calvaire du prolétariat. J’ai suivi personnellement ce mouvement rétrécissant qui va de la IIIe Internationale à l’Opposition de Gauche, de l’Opposition à la Gauche italienne pour aboutir aux petits groupes qui sont les nôtres aujourd’hui. Dans l’histoire et même dans l’histoire d’une classe, trente années c’est peu de choses, mais pour un pauvre diable c’est presque toute une vie. » (Lettre à Jean Malaquais)
La Gauche communiste internationale et la Gauche communiste de France (GCF) nous apprennent à penser librement en remettant en cause nos certitudes et en observant les modifications survenues au sein du capitalisme mondial, qui favorisent la tendance au capitalisme d’État. Elles nous apprennent à nous situer d’abord au niveau international et à celui de la classe ouvrière, pour analyser des situations.
Avec la GCF apparaît pour la première fois en France un courant de gauche dans le mouvement communiste, courant rattaché aux tendances de la Troisième Internationale qui ont été critiquées dans les années 20 par Lénine dans son ouvrage La maladie infantile du communisme.
En publiant cet ouvrage, nous adressons un salut tout spécial aux membres de la Gauche communiste de France qui ont vécu ce que décrivait Programme Communiste dans un article à la mémoire du camarade Ottorino Perrone qui venait de disparaître en 1957. « Pour affronter un tel désastre (la contre–révolution et la guerre), il fallait aux militants une loyauté envers le prolétariat, un désintéressement, un mépris de la popularité et même, devant les méthodes de voyou de l’adversaire, un courage absolument sans limites. »
Table des matières
Une explication en quelques mots 3
Histoire de la Gauche communiste de France (1942 – 1953) 11
Photos 71
Annexes 73
I. Contre la guerre impérialiste et cours nouveau (1942-avril 1945)
Contre la guerre impérialistes et contre tous les Etats « démocratiques » et « fascistes » 75
Manifeste de la Gauche communiste aux prolétaires d’Europe (juin 1944) 76
Tract collé sur les murs de Paris (18 août 1944) 83
La nature non prolétarienne de l’État russe et sa fonction contrerévolutionnaire84
Le Noyau français de la Gauche communiste et la Fraction italienne reconstituée
Déclaration de principes (avril 1942) 105
Projet de Résolution sur les Perspectives et Tâches de la Période Transitoire (1943) 108
Bulletin international de Discussion, Fraction italienne de la Gauche communiste, n° 5 – mai 1944 (réponse à Vercesi) 115
Déclaration politique de la Fraction italienne, mai 1944 162
Crise entre les fractions italienne et française de la Gauche communiste
Mise au point de la Commission Exécutive de la Fraction française (17 juin 1945) 165
Déclaration présentée à la conférence de la Fraction italienne (21 mai 1945) 164
Explications sur mon adhésion à la Fraction française 169
II. La fin des illusions. Rupture avec la Fraction italienne reconstituée.
Création de la Gauche communiste de France (1945-1947)
Conférence de la Fraction française de la Gauche communiste (1945) 171
Rapport d’activité (14 juillet 1945), Bulletin extérieur spécial, Fascicule n° I 172
Résolution sur le rapport d’activité 188
Rupture entre les Fractions italienne et française de la Gauche communiste (1945)
Résolution de la conférence extraordinaire de la Fraction française de la Gauche communiste (résolution prise à la conférence extraordinaire excluant notamment Marc et Mousso) 190
La Gauche communiste Internationale et la question Vercesi. Résolution sur les incidents au sein de la Fraction à l’étranger (4 novembre 1945) 192
Prise de position des RKD. « Un exemple explicatif de la faillite définitive de l’ancien mouvement ouvrier : la crise du bordiguisme » (RKDBulletin n° 7 – novembre 1945 – Nouvelle série) 193
Les groupes révolutionnaires en France (1946 – archives Marc Chirik) 197
Conférence internationale de la Gauche communiste, 25 et 26 mai 1947 205
III. Évolution du capitalisme moderne et réflexions sur le capitalisme d’État (1947-1949) 219
Exposé de Marc Chirik, décembre 1948 220
Critique du document de Morel : « La perspective de barbarie » (sur la phase du capitalisme d’État).
IV. Défense du bagage théorico-politique, défense des militants ouvriers et révolutionnaires. Ouverture au milieu politique prolétarien (été 1949-1951) 231
Procès-verbal de la réunion d’Internationalisme du mercredi 22 juin 1949 232
Lettre du Venezuela et lettres de loin, septembre-novembre 1952 236
L’évolution du capitalisme et la nouvelle perspective, Internationalisme n° 46 – mai 1952 260
V. Groupe et/ou cercle d’études. Dissolution (1952-53 et ...)279
Fac-similé du pointage de la circulation des documents entre les membres dispersés 280
Les élections présidentielles aux États-Unis, 13 janvier 1953, non publié dans Internationalisme pour le n° 47 qui n’a jamais vu le jour, Jean Malaquais 281
Sur le roman, lettre à Cousin, 13 janvier 1953, Jean Malaquais 286
La dissolution de la Gauche communiste de France, 20 octobre 1954, Jean Malaquais 296
Biographies des principaux protagonistes 307
Bibliographie essentielle 314
Tableau chronologique 315
Cartographie des Groupes oppositionnels avant 1940 317
Cartographie des groupes de la Gauche communiste après 1940 318
Prix : 12 €
L’analyse minutieuse et la critique sans concession de ce passé et des erreurs commises par nos camarades sont les seuls gages permettant de dépasser la situation présente. Nous constatons forcément, à la lecture de l’histoire passée, que leur situation politique n’était pas meilleure que la nôtre. Loin s’en faut !
« J’ai été jeté dans la vie en plein brasier révolutionnaire, écrivait Marc Chirik en 1949. C’était les années glorieuses de la Révolution d’Octobre ! Depuis, cela va faire trente ans que j’ai parcouru physiquement et moralement tous les degrés du calvaire du prolétariat. J’ai suivi personnellement ce mouvement rétrécissant qui va de la IIIe Internationale à l’Opposition de Gauche, de l’Opposition à la Gauche italienne pour aboutir aux petits groupes qui sont les nôtres aujourd’hui. Dans l’histoire et même dans l’histoire d’une classe, trente années c’est peu de choses, mais pour un pauvre diable c’est presque toute une vie. » (Lettre à Jean Malaquais)
La Gauche communiste internationale et la Gauche communiste de France (GCF) nous apprennent à penser librement en remettant en cause nos certitudes et en observant les modifications survenues au sein du capitalisme mondial, qui favorisent la tendance au capitalisme d’État. Elles nous apprennent à nous situer d’abord au niveau international et à celui de la classe ouvrière, pour analyser des situations.
Avec la GCF apparaît pour la première fois en France un courant de gauche dans le mouvement communiste, courant rattaché aux tendances de la Troisième Internationale qui ont été critiquées dans les années 20 par Lénine dans son ouvrage La maladie infantile du communisme.
En publiant cet ouvrage, nous adressons un salut tout spécial aux membres de la Gauche communiste de France qui ont vécu ce que décrivait Programme Communiste dans un article à la mémoire du camarade Ottorino Perrone qui venait de disparaître en 1957. « Pour affronter un tel désastre (la contre–révolution et la guerre), il fallait aux militants une loyauté envers le prolétariat, un désintéressement, un mépris de la popularité et même, devant les méthodes de voyou de l’adversaire, un courage absolument sans limites. »
Table des matières
Une explication en quelques mots 3
Histoire de la Gauche communiste de France (1942 – 1953) 11
Photos 71
Annexes 73
I. Contre la guerre impérialiste et cours nouveau (1942-avril 1945)
Contre la guerre impérialistes et contre tous les Etats « démocratiques » et « fascistes » 75
Manifeste de la Gauche communiste aux prolétaires d’Europe (juin 1944) 76
Tract collé sur les murs de Paris (18 août 1944) 83
La nature non prolétarienne de l’État russe et sa fonction contrerévolutionnaire84
Le Noyau français de la Gauche communiste et la Fraction italienne reconstituée
Déclaration de principes (avril 1942) 105
Projet de Résolution sur les Perspectives et Tâches de la Période Transitoire (1943) 108
Bulletin international de Discussion, Fraction italienne de la Gauche communiste, n° 5 – mai 1944 (réponse à Vercesi) 115
Déclaration politique de la Fraction italienne, mai 1944 162
Crise entre les fractions italienne et française de la Gauche communiste
Mise au point de la Commission Exécutive de la Fraction française (17 juin 1945) 165
Déclaration présentée à la conférence de la Fraction italienne (21 mai 1945) 164
Explications sur mon adhésion à la Fraction française 169
II. La fin des illusions. Rupture avec la Fraction italienne reconstituée.
Création de la Gauche communiste de France (1945-1947)
Conférence de la Fraction française de la Gauche communiste (1945) 171
Rapport d’activité (14 juillet 1945), Bulletin extérieur spécial, Fascicule n° I 172
Résolution sur le rapport d’activité 188
Rupture entre les Fractions italienne et française de la Gauche communiste (1945)
Résolution de la conférence extraordinaire de la Fraction française de la Gauche communiste (résolution prise à la conférence extraordinaire excluant notamment Marc et Mousso) 190
La Gauche communiste Internationale et la question Vercesi. Résolution sur les incidents au sein de la Fraction à l’étranger (4 novembre 1945) 192
Prise de position des RKD. « Un exemple explicatif de la faillite définitive de l’ancien mouvement ouvrier : la crise du bordiguisme » (RKDBulletin n° 7 – novembre 1945 – Nouvelle série) 193
Les groupes révolutionnaires en France (1946 – archives Marc Chirik) 197
Conférence internationale de la Gauche communiste, 25 et 26 mai 1947 205
III. Évolution du capitalisme moderne et réflexions sur le capitalisme d’État (1947-1949) 219
Exposé de Marc Chirik, décembre 1948 220
Critique du document de Morel : « La perspective de barbarie » (sur la phase du capitalisme d’État).
IV. Défense du bagage théorico-politique, défense des militants ouvriers et révolutionnaires. Ouverture au milieu politique prolétarien (été 1949-1951) 231
Procès-verbal de la réunion d’Internationalisme du mercredi 22 juin 1949 232
Lettre du Venezuela et lettres de loin, septembre-novembre 1952 236
L’évolution du capitalisme et la nouvelle perspective, Internationalisme n° 46 – mai 1952 260
V. Groupe et/ou cercle d’études. Dissolution (1952-53 et ...)279
Fac-similé du pointage de la circulation des documents entre les membres dispersés 280
Les élections présidentielles aux États-Unis, 13 janvier 1953, non publié dans Internationalisme pour le n° 47 qui n’a jamais vu le jour, Jean Malaquais 281
Sur le roman, lettre à Cousin, 13 janvier 1953, Jean Malaquais 286
La dissolution de la Gauche communiste de France, 20 octobre 1954, Jean Malaquais 296
Biographies des principaux protagonistes 307
Bibliographie essentielle 314
Tableau chronologique 315
Cartographie des Groupes oppositionnels avant 1940 317
Cartographie des groupes de la Gauche communiste après 1940 318
Prix : 12 €
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