Les questions ou réflexions soulevées dans le dernier film de Laurent Cantet font de celui-ci le meilleur tract (désabusé) du moment. A nous d'attiser encore et encore la flamme..
digression
Au delà de cet objet cinématographique il est certain que nous n'arrivons plus à recevoir les productions idéologiques. Ceci de manière critique ou simplement pour y voir une possibilité de remise en cause du monde dominant. Il ne s'agit pas de regretter une époque ou tout était passé à la moulinette d'un matérialisme historique de comptoir, mais l'abandon de la critique idéologique et des productions bourgeoises à laissé la place à un "économisme" désincarné, délaissant les classes et l'exploitation au profit de l'abstraction sèche et des mécanismes de valorisation.
Il est presque désolant de trouver autant de justesse dans cet objet spectaculaire, c'est à dire d'y trouver cette poésie, subversion qui a déserté le combat pour le communisme.
Du "dis moi comment tu théorises le monde je te dirais qui tu es" nous ne sommes pas loin. La caricature d'objectivation a son corolaire, la froideur des relations inter-individuelles et la nonchalance du militant hypercritique et méfiant, revenu de tout, même plus cynique.
Ne sommes nous plus capable d'une critique chaude ?
Il est presque désolant de trouver autant de justesse dans cet objet spectaculaire, c'est à dire d'y trouver cette poésie, subversion qui a déserté le combat pour le communisme.
Du "dis moi comment tu théorises le monde je te dirais qui tu es" nous ne sommes pas loin. La caricature d'objectivation a son corolaire, la froideur des relations inter-individuelles et la nonchalance du militant hypercritique et méfiant, revenu de tout, même plus cynique.
Ne sommes nous plus capable d'une critique chaude ?